Présentation des patators
Voici une petite présentation des différents types de patators avec quelques infos utiles…
Le patator à combustion
Le principe réside dans l’expulsion d’une pomme de terre à travers un canon grâce à l’explosion d’un gaz contenu dans une chambre. Il se présente sous la forme d’un long tube d’un diamètre d’environ 100mm qui sert de chambre de combustion sur lequel sont placés un bouchon (à pas-de-vis) et un réducteur qui réduit la taille de la chambre à la taille du canon. L’allumage se fait couramment grâce à une étincelle venant d’un générateur piezo : le principe est d’utiliser pour l’allumage l’arc électrique généré par un allume-gaz ou un briquet. Il est également possible d’utiliser un allumage fabriqué à partir d’un circuit d’appareil photo jetable. Pour efficacité maximale, rapport entre le volume de la chambre à combustion et le volume du canon doit être environ 1,7.
Le mini-patator
Le mini-patator fonctionne comme un patator à combustion standard mais il est bien plus petit ; il peut être fabriqué avec un tube de colle ,un tube de marqueur ou d’effaceur, un allumeur de briquet électrique et deux petites vis ou punaises. Un mini-patator fait avec un tube de colle peut avoir une portée d’environ 10 à 40 mètres avec moins de risques en manipulation. Les patators fabriqués avec de petites bouteille, etc… sont également souvent placés dans cettte catégorie bien qu’étant plus grands mais toujours plus petits que les classiques.
Le patator à air comprimé, Airgun
Le fonctionnement du patator à air comprimé, appelé aussi airgun, est dû à la libération soudaine d’air comprimé contenue dans la chambre qui vient pousser le projectile dans le canon. Ce type de patator peut être conçu grâce à une vanne vissée sur la chambre sur la quelle est également vissé un canon.
Le patator chimique
Le patator chimique fonctionne un peu comme un patator à air comprimé à la seule différence qu’on ne fait pas monter la pression dedans en pompant ou en utilisant un compresseur, mais par le biais d’une réaction chimique comme celle du bicarbonate de sodium(NaHCO3) et du vinaigre ou encore celle du coca + mentos. Il ne faut jamais utiliser de l’acide chlorhydrique car les projections lors du tir sont très dangereuses et en cas de problème, il risque de couler du patator. Ce type de patator est beaucoup plus petit que les autres ; il est composé d’un assemblage de deux vannes, d’un bouchon et d’un canon. Ce type de patator doit être fait exclusivement en métal.
Le patator hybride
Ce dernier type de patator utilise un système à combustion classique, mais au lieu d’effectuer l’explosion à pression atmosphérique, celle-ci se réalise dans une chambre où le mélange est sous pression . Le mélange à l’intérieur de la chambre est réalisé de manière à ce que celui-ci soit « idéal » (rapport carburant-comburant).
Sécurité
Afin de se prémunir contre les risques, il faut respecter quelques règles de sécurité :
- utiliser des matériaux et colles de qualité
- construire le patator dans des matériaux suffisamment résistants
- utiliser un allumage à distance
- porter des protections (lunettes de protection, casque antibruits…)
- ne jamais viser quelque chose ou quelqu’un avec un patator, les dommages causés par le projectile peuvent être sévères, la puissance est largement suffisante pour causer des fractures osseuses, etc…
Législation
Le patator est considéré par la loi française comme une arme de septième catégorie (tout objet pouvant devenir potentiellement dangereux pour la sécurité publique). La divulgation de plans complets de patators n’est pas autorisée. La détention ou utilisation du patator n’est pas interdite mais, par contre, il est interdit de tirer ou de le pointer en directions de personnes.